.
Synopsis : Après plusieurs années de voyage autour du monde, Elisabeth MacCoy est de retour à Inchkeith, l’île de son Clan, bien décidée à prendre la place qui lui revient de droit en tant que sœur du Chef. Écartée de l’action depuis son plus jeune âge, elle veut enfin avoir son mot à dire, surtout alors que le spectre d’une guerre à venir plane sur les siens…
Mais revenir à Inchkeith implique pour Elisabeth de devoir se confronter à Duncan, son premier amour, dont un fossé d’amertume la sépare désormais… Devenu le bras droit de son frère, il a toujours placé sa loyauté envers le Clan MacCoy au-dessus de toute autre considération, y compris son propre bonheur.
Cependant, face à la femme qu’il n’a jamais pu oublier, qu’adviendra-t-il de ses allégeances ?
.
.
Mon avis : Merci aux éditions Hugo&Cie pour l’envoi de ce roman qu’il me tardait de découvrir tant j’ai aimé les tomes précédents. Pour info, je vous parle du tome 1 ici, du tome 1,5 là et enfin du tome 2 ici mais retenez juste que ça avaient été de gros coups de cœur pour moi !
Avant de débuter ce troisième tome, j’avais quelques appréhensions puisque les livres précédents ont été écrit du point de vue de Phèdre et de Caleb qui sont, pour moi, toujours les protagonistes principaux de la guerre clanique actuelle, mais c’est surtout que j’avais peur de ne pas accrocher autant avec les personnages d’Ellie et de Duncan et de ce fait d’avoir un engouement moins prononcé pour ce tome-ci.
Pour vous résumé brièvement la situation : à la fin du second opus, nous avions laissé les MacCoy et les MacLeod en mauvaise posture. En effet, suite à leur enlèvement par les MacKenzie, Phèdre a cédé son château et ses terres de Dunvegan aux Campbell pour sauver Caleb. Du coup, les MacCoy se retrouvaient avec un chef blessé, les MacLeod ont perdu leur fief et tout ce beau monde est rentré sur l’île d’Inchkeith. C’est d’ailleurs à ce moment là que Caleb a découvert la grossesse de Phèdre et c’est également là que le tome 2 se terminait.
Il me tardait de découvrir la suite de cette histoire, avec en fil rouge la guerre clanique, mais j’avais surtout hâte de retrouver les Islanders si attachants que j’avais rencontré lors de mes précédentes lectures !
Le début de ce troisième tome commence avec un « Précédemment » que je pensais totalement suffisant, mais après ma lecture du prologue et du premier chapitre, j’ai pris la décision de relire l’entièreté des tomes précédents afin d’être sûre d’avoir tous les éléments en main et de ne rien louper. J’ai eu de tels coups de cœur pour les tomes précédents qu’il était inconcevable pour moi de louper/d’avoir oublier la moindre information ! J’ai adoré ces relectures et j’ai donc pu reprendre le début de ce troisième tome qui débute avec l’arrivée surprise d’Ellie à Inchkeith.
Après avoir passé plusieurs années en pensionnat, éloignée de son île natale, Ellie est partie faire le tour du monde, plus ou moins exilée par son grand frère. Cependant, elle va passer outre cette interdiction et décide de revenir chez elle sans prévenir personne. La première personne sur qui elle va tomber en arrivant est… Duncan, son premier amour et on sent d’emblée qu’il y a une grosse tension entre eux et qu’ils vont certainement se tourner autour !
Comme les tomes précédents, j’ai adoré que la romance ne soit pas l’élément central du roman. L’histoire d’amour est présente mais reléguée en arrière plan par rapport aux histoires des clans, aux relations fraternelles qu’entretiennent les MacCoy, à l’intégration du clan MacLeod sur Inchkeith…
Petit bémol concernant le laird MacCoy selon moi : je n’ai pas retrouvé l’ours bourru des premiers opus qui m’avait tant plu, là j’ai trouvé que Caleb était un peu trop effacé par rapport à Phèdre, alors qu’il ne faut pas oublier qu’ils sont tout les deux chefs de clan mais que Phèdre n’a pas toute l’expérience que Caleb peut avoir, et sans vous en dire plus, ça va leur jouer des tours…
Que vous dire à part que vraiment j’ai adoré retrouver les MacCoy ? Un peu moins les MacLeod parce qu’on les connait moins, mais retrouver Duncan m’a fait sourire, retrouver Dyclan, Ewen, Mary et Brahn, ce petit brun à lunettes qui a vraiment un gros potentiel (d’ailleurs j’espère en apprendre plus sur lui dans la suite, mais également sur une certaine Hel :P) m’a vraiment fait plaisir.
Encore une fois, j’ai retrouvé une plume vraiment fluide et une histoire palpitante que j’avoue avoir dévorée ! Ce livre ne m’a duré qu’une journée, alors certes je n’ai rien fait d’autre de ma journée à part lire, mais je n’ai pas réussi à décrocher de cette histoire : j’ai été happée et je voulais savoir ce qu’il en était. Impossible pour moi de m’arrêter ou de ralentir la cadence afin de faire durer le plaisir. Tant pis, je le relirai au moment de la sortie du quatrième tome puisque mes relectures ont vraiment été importantes pour la pleine compréhension de tous les détails ce tome.
L’alternance des chapitres que ce soit au niveau du point de vue des personnages ou de la temporalité a donné de la profondeur à l’histoire de Duncan et Ellie. J’ai trouvé que le récit était captivant et j’ai vraiment envie de retourner en Écosse maintenant ! Ce tome est une fois encore riche en actions et en émotions et j’ai apprécié suivre l’évolution de la relation entre Duncan et Ellie qui sont des personnages qui sont complémentaires mais qui ont des caractères opposés.
Ce tome 3 est donc dans la continuité des précédents, on avance dans la guerre qu’ont déclaré les Campbell aux MacLeod, les clans se positionnent et j’ai été surprise mais l’épilogue se fait du point de vue d’Annabelle MacKenzie. Cette jeune femme, trésor de son clan, est d’une timidité maladive et on a eu l’occasion de la croiser à plusieurs reprises mais de façon très brève, malgré tout elle m’intrigue. Pour en avoir un peu parlé avec l’autrice, Anna est un personnage qu’elle apprécie et elle sera bien l’héroïne du tome quatre qui d’ailleurs est presque terminé ! De ce fait, j’ai encore plus hâte de découvrir son histoire mais j’appréhende également le fait que l’on va quitter Inchkeith et j’ai peur de ne pas retrouver ce côté familial que l’on ressent quand on est avec les MacCoy.
Je ne sais pas si l’autrice à prévu de nous en dire plus sur Lachlan O’Connor, mais je suis d’accord avec Ellie : il est aussi important dans l’histoire clanique écossaise que les clans eux-mêmes.
En bref, une histoire que j’ai dévorée et que j’ai adorée ! Une saga que je ne peux que vous recommander, si vous ne la connaissez pas encore et que vous avez envie de voyager en Ecosse, je n’ai qu’un mot à vous dire : foncez !!
.
.
« – On peut toujours faire mieux. Mais ça ne veut pas dire que ce qui a été fait n’est pas déjà bien. »
.
.
Le Méli-Mélo de Céline 
Une réflexion au sujet de « Les MacCoy, tome 3 – La Louve et le Glaive »