Chroniques

Les MacCoy, tome 1 – L’Ogre et le Chardon

Titre : Les MacCoy, tome 1 – L’Ogre et le Chardon
Autrice : Alexiane THILL
Éditions : Hugo Roman, collection poche
Nombre de pages : 607

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Synopsis : Et si les clans d’Ecosse n’avaient jamais disparu ? Et s’ils continuaient à diriger les Highlands à l’insu du reste du monde ?

Quand Phèdre arrive à Édimbourg pour respecter les dernières volontés de son père, elle se retrouve malgré elle entraînée dans ce monde de clans et de querelles sanglantes qui lui est inconnu. Recueillie par le fougueux et irascible Caleb, chef du clan MacCoy, elle se révèle bientôt être une pièce maîtresse sur l’échiquier du pouvoir…

Riamh, m’eudail

À jamais, mon amour…

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Mon avis : J’avais très envie de découvrir une nouvelle plume et en plus, quand j’ai vu que cette histoire se passait en Ecosse je n’ai pas pu m’empêcher de choisir ce titre ! Je vous le dit d’emblée : j’ai adoré cette histoire, j’ai voyagé en Ecosse grâce à ce livre et j’ai bien envie d’y retourner !

Quand j’ai commencé ma lecture et que j’ai vu que tout de suite on partait pour l’Ecosse et qu’une partie de l’intrigue allait concerner le château de Dunvegan j’ai été enchantée puisque ce château je l’ai visité l’année dernière, tout comme j’ai pu voir le fameux « Fairy Flag » qui est mentionné. Bien évidemment ça m’a ramené à mon road-trip et j’ai adoré revisiter l’Ecosse grâce à ce livre et aux paysages qui y sont si bien décrits.

Je ne vous résumerai pas le livre car le synopsis est vraiment bien et suffisamment mystérieux pour donner envie d’en savoir plus et surtout je ne saurai pas quoi vous ajouter de plus sans vous spoiler. Il ne m’aura pas fallut longtemps pour entrer dans l’histoire, la plume de l’autrice est fluide, efficace et addictive. J’avais bien du mal le soir à lâcher mon bouquin et les 600 pages ont défilé bien trop vite.

Les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires sont tous intéressants et profonds, j’entends par là que les gentils cachent des choses et que ceux qui au premier abord sont méchants ne le sont peut-être pas… Du moins, c’est la sensation que j’ai et il me reste plein de secrets à découvrir. Pour ne rien vous cacher, j’ai un attachement certain pour Caleb : je ne saurais pas vous dire pourquoi il me touche à ce point, surtout que le récit est intégralement écrit du point de vue de Phèdre mais l’Ogre a réussi à m’attendrir. À l’inverse, il m’a fallut un peu de temps pour m’attacher à Phèdre dont je ne comprends pas toujours les réactions et comportements mais qui à quand même une force de caractère incontestable.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce livre ne nous propose pas une romance historique, mais bel et bien une romance contemporaine et surtout la romance bien que présente dans le récit n’est pas prédominante.

Dans ce livre, deux mondes se confrontent : celui bien actuel que l’on connait toutes et tous et celui des clans écossais qui ont leurs lois, leurs territoires et leurs traditions (avec lesquelles l’autrice dit avoir prit quelques libertés). J’ai vraiment beaucoup aimé le mélange entre ces deux époques et il me tarde de découvrir la suite… Le seul point qui me dérange est le côté machiste très présent mais en adéquation avec le système clanique écossais…

En bref, un premier tome que j’ai dévoré et une histoire qui m’a totalement happée, entre traditions et modernité. Il me tarde vraiment de lire la suite !

Merci aux éditions Hugo&Cie pour l’envoi de ce roman.

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« – Laisse-moi t’honorer, mo cluaran. Laisse-moi rattraper mon erreur. Laisse-moi te faire oublier quel parfait asshole j’ai été.

– Pourquoi ?

– Pour le peu de temps qu’il nous reste. Pour cet honneur que tu m’as accordé. Pour cette rédemption derrière laquelle je cours. Pour toutes ces fois où je me suis refusé à effleurer ne serait-ce que ton ombre. Pour toutes ces fois où je n’ai pas prononcer ton nom parce qu’il était mon interdit.

Je reste abasourdie, prise de court par un tel discours.

– C’est… une tirade très… intéressante, je suppose… mais qui reste un mystère pour moi. Tu sous-entends beaucoup de choses et je comprends rien.

Il affiche un air réprobateur.

– C’est tout ce que tu trouves à dire ? m’assène-t-il, vexé.

– Tu t’attendais à autre chose ? « Oh ! prends-moi bel Islander ! tu es tout pardonné. Il a suffit de quelques mots pour me faire tout oublier ! »

– Si vous insistez, milady. »

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Et vous, avez vous lu ce livre ? Si oui, qu’en avez vous pensé ?

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